C’est dans un tout premier EP très personnel, Heat Ghosts, que James Bannon se dévoile, guitare acoustique à la main. Review.

HEAT GHOSTS – JAMES BANNON

La mélancolie émanant du premier titre, Kitchens Everywhere, a quelque chose qui tient au souvenir.

Loin de se complaire dans une difficile rupture, le titre apporte une touche d’espoir dans ses notes comme dans ses paroles. Vite, on s’aperçoit que Bannon est cet ami qui rassure parce qu’il est passé par là. La voix chargée, parfois tremblante, mais tout de même juste, il avance ses textes avec sincérité.

Ses expériences sont douloureuses parfois, mais aussi tendres, délicates, fougueuses, vives. Et celles qu’il voit autour de lui le sont tout autant, comme on l’entend sur Dinner Party – histoire d’amour éclatante et terminée entre deux adolescentes. Sur Footnote, Bannon se centre sur le regret de ne pas avoir parlé de ses sentiments plus tôt. Encore une fois, dans sa composition, Bannon intègre quelques notes chaleureuses qui contrebalancent joliment les aspects plus peinés du titre. Plus sobre encore, et au ton plus grave, Morning Canvas est sans aucun doute le titre le plus intime de l’artiste. Les voix additionnelles et les échos font monter chaque émotion qu’il a placé dans ses notes.

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L’EP se termine sur Now You Know et Autumn, deux titres prenants, entre nostalgie de souvenirs d’enfances heureux et perte tragique. Pas seulement guitare-voix, ses compositions folks douces sont étoffées. Si tout ce que Bannon offre ici vient de lui, Heat Ghosts a tout de même une belle portée universelle forte. Difficile de ne pas être porté par ce premier EP.

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En écoute : Dinner Party

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: JAMES BANNON

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