Flash: prelude to ecstasy – the last dinner party

Le phénomène The Last Dinner Party dévoile son premier album, Prelude to Ecstasy. Pause et review de cet opus qui promet de grandes choses.

PRELUDE TO ECSTASY – THE LAST DINNER PARTY

The Last Dinner Party - Prelude To EcsatsyL’ascension du groupe ne fait que commencer. Impossible de passer à côté de The Last Dinner Party dont le premier album Prelude To Ecstasy était des plus attendus en ce début d’année. Est-ce un album qui satisfait cette attente ? Oh que oui. Déjà salué par la critique, Prelude To Ecstasy mérite bien l’attention qu’on lui porte. Je me joins aussi à cette standing ovation, tant l’ambiance de l’opus transporte. Fantastiquement produit par James Ford, aussi à la batterie sur certains titres, l’album est avant tout la création de The Last Dinner Party : Abigail Morris au chant, Georgia Davies à la basse, Emily Roberts à la guitare et flute, Lizzie Mayland à la guitare, et Aurora Nishevci à l’orgue, piano et orchestration, entre autres. Le groupe impressionne par son savoir-faire multi-instrumental rien que sur le papier.

Et ça continue avec le son. En effet, dès son ouverture titre, Prelude to Ecstasy, le groupe présente un morceau purement orchestral, mystérieux et épique, digne des ouvertures de films de l’âge d’or de Hollywood. Blanc, rouge, noir et sépia domine, le grain est fort et harmonise l’entièreté de l’opus. Et ce dès le premier acte, et ses synthés très 80s rencontrent des guitares claires très 70s, des basses grunges 90s… La passion de Burn Alive équilibre la douleur vive d’On Your Side, ou celle plus tendre de leur entracte Gjuha.

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Sur le deuxième acte, certains titres sont déjà des classiques : Nothing Matters et Sinner sont peut-être les exemples les plus parlants. L’énergie est viscérale, et l’harmonie détaillée. Caesar on a TV Screen et Beautiful Boy se complètent, entre grandiose et timidité. The Feminine Urge et My Lady of Mercy ont une fantastique cohérence, le premier flirtant allègrement avec la pop, le deuxième avec le punk. Portrait of a Dead Girl est graduel, fin, prenant. Enfin, Mirror est le dénouement que j’attendais. Sombre et aussi grand que le reste, c’est la résolution ultime. Le soleil qui se couche sur les mystères de cette fête dramatique qu’elles ont commencée. La barre est haute pour la suite. The Last Dinner Party voulait réunir sous le signe de l’hédonisme avec Prelude to Ecstasy ? Elles ont fait bien plus que ça.

En écoute : Caesar on the TV Screen


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📷THE LAST DINNER PARTY BY LEONN WARD
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