Playlist de la semaine 2024 #16

La playlist de la semaine commence par tout envoyer valser avant de se glisser dans le cocon de douceur du weekend. C’est parti !

Impossible de rester calme quand ce genre de titre me tombe dessus. C’est l’amour fou pour Stop Calling, le gros banger de Queen Cult, et ses riffs et son attitude confiante. Puissant, le message est passé – il faut attendre que le groupe appelle, pas l’inverse. Avec une belle énergie aussi, quoique moins agressive, il faut découvrir slumclub avec le très entêtant Pinky. La machine à pogo n’en a pas encore fini. Parce que j’adore commencer mes playlists de la semaine avec de la puissance, c’est au tour de Griefcat d’en faire preuve. Cette fois, la question est : c’est quoi ton Carbon Footprint. Le titre se fait activiste avec une belle dose d’humour aussi, et sur ces riffs punks, c’est hyper réussi. Punk toujours, les mecs de PET NEEDS sont aussi hyper catchy avec Trip, extrait de leur nouvel album Intermittant Fast Living.

- - - - Besoins de plus de playlists ? On a ce qu’il faut.

C’est au tour de Little Hand Feet de faire vibrer ses accords, avec Better, How? Un ton plus optimiste, mais des paroles qui révèlent un certain manque, c’est un titre qui se garde prêt du cœur. Puis, avec des échos plus pop, Poster Boy de Rise Bailey Rise fait mouche, suivant le même genre de vibe contrastée. Des touches plus hard-rock s’invitent ensuite sur Fake It de The Exchange Project, toujours aussi motivant, ainsi que sur Alright de Crawling Crows qui saura faire sauter les foules en live.

On arrive dans la dernière partie de la playlist qui révèle les angoisses et tentes de les apaiser. D’abord avec un titre tendrement épique, Hopeless, de A Short Walk to Pluto. Ses lignes de basses sont incroyablement efficaces et quelque chose de doux se profile à l’horizon. The Nobodies en mettent un peu plus dans leurs guitares et dans cette voix délicate sur I’m Fine, I Swear, tout en poussant le volume sur quelques instants intenses. Sorry de Paper Ashtray garde une texture similaire, mais s’adoucit encore, soulignant ses expérimentations et sa voix sublime. Enfin, Anxiety, le premier titre des français DISLIMN, avance sur le même terrain. Très impressionnant, ce premier single clôt notre playlist cette semaine avec brio.