Sur I Don’t Believe In Bad Luck, Tea Eater montre les dents, parle de leurs côtés sombres… et de gaufres au beurre. Review d’un incroyable album !

I DON’T BELIEVE IN BAD LUCK – TEA EATER

Si vous cherchez une bande-originale pour entrer dans votre bad-guy era, I Don’t Believe in Bad Luck de Tea Eater est fait pour vous ! Le groupe Américain tisse leur art punk pour servir la narration de cet opus. Une voyante en a marre des gens (mood) et d’elle-même (re-mood), et décide de tout envoyer chier à sa façon. Cecilia ouvre les hostilités avec une peine de cœur acide et aux riffs aiguisés. Little White Dog (in a Gated Community) enchaine avec des vibes plus psychées. C’est vaste, organique et cohérent avec son histoire centrale. D’ailleurs, on y arrive avec le titre I Don’t Believe In Bad Luck. La tempête monte puis gronde sur une mélodie entêtante et très satisfaisante.

En explorant l’idée d’être le méchant de l’histoire (la sienne, celle des autres) de façon volontaire ou non, Tea Eater pose une atmosphère sombre mais cool sur cet opus. Et le groupe n’oublie pas que la méchanceté a aussi besoin de se nourrir. De gaufres de préférence, avec le groovy punk de The Waffle Song. ET vs Jesus continue l’exploration de notre relation à l’univers et ce qu’on peut lui demander. Et surtout ce que notre voyante va faire de ses pouvoirs ! Tout ça n’est pas, bien sûr, dénuer d’humour et ça se ressent même dans les phrases musicales les plus sérieuses.

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Passer pour le ou la méchant.e c’est aussi, souvent, refuser d’être celui ou celle qui fait plaisir à tout le monde. Sur People Pleaser, l’affirmation est claire : c’est non ! On passe à la magie des bougies avec le mordant et brutal John Lemon. L’imagerie de la sorcellerie païenne est intelligemment utilisée tout du long de l’opus pour ses paroles autant que ses ambiances mystiques et inquiétantes. Invasion of the Bee Girls et I Am a Bug se complètent, là encore avec une énergie violente et vaporeuse. Notre personnage principal a besoin de se défouler ! Et de se faire très claire avec l’explosif You Again. Si avec I Don’t Believe in Bad Luck Tea Eater donne envie de passer du côté obscur, le groupe donne aussi envie de manger des gaufres. Au beurre. Ça se fini donc avec le funky psyché Butter. Et c’est incroyable !

En écoute : ET vs Jesus

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:  TEA EATER – VRAM KHERLOPIAN

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