Impossible pour moi de manquer la première Londonienne de Yoasobi. Entre hits incontestables, pop brutale et ballade hypnotique, l’éclatant groupe Japonais su tenir ses promesses à la Wembley Arena.
Plus le temps passe, plus j’ai envie de m’immerger dans les concerts, sans distractions. C’est donc un peu les mains dans les poches que j’arrive à la Wembley Arena le dimanche 8 juin et me fraie un chemin dans la fosse déjà bien pleine. Entrées VIPs et autres fans de la première heure ont fait le déplacement et l’arène est complète.
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Sur scène, le décor reste simple et dans l’esthétique presque indescriptible du groupe. C’est un mélange à l’image de leur son : vif, chaotique, frais et joueur. Le duo formé par Ikura et Ayase est au centre de tout. Bien entouré par leurs musicien.ne.s, le groupe sonne organique, frais, et beaucoup plus métal qu’on ne pourrait le croire.
UN BEL EXEMPLE DE MIXTURE ROCK
Leur playlist, pleine de gros hits, tout en japonais, a su ravir les fans qui les attendaient depuis quelques années. En effet, Yoasobi est considéré comme un des meilleurs représentant de la musique actuelle japonaise en cumulant le titre d’artiste japonais le plus écouté à l’étranger depuis quatre ans. Alors forcément, c’est que leur son parle.
C’est dans des splashs de couleurs, sous l’œil de leur monstre des années 90s qui aurait pu être une mascotte de la PlayStation, et leur outfits en mode streetwear mili-moderne que le duo fait le show. Tout est fun, vibrant, et même un peu émotionnel quand la salle entière s’illumine de flashs de téléphones. Un gimmick toujours efficace à mon humble avis.
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Pour un show de cette ampleur, on s’attend à des lasers et des confettis. Et y en a ! C’est juste ce qu’il faut, ni trop ni pas assez et toujours au bon moment. On passe d’un titre pop-électro à une ballade à un rock puissant tendance métal punk. Ça envoie ! Les animations sur les écrans géants sont particulièrement léchées, notamment pour Watch me! dont c’est la première live. Et quand c’est le groupe qui est filmé, la réalisation est sublime. Les paroles s’affichent parfois et rend le tout très fluide sans être aseptisé.
LA BANDE-SON DE VOS HISTOIRES
Du premier titre, Seventeen, au dernier, Yoru ni Kakeru, le public est en phase avec Yoasobi. PLAYERS réveille notre côté gamer et on saute partout, glowsticks en main. Monotone est hypnotique, tout comme le plus doux Ano Yume wo Nazotte qui se place entre les attendus Yuusha et Idol. Deux moments complètement explosifs et beaucoup, beaucoup plus violents et rock que leurs versions originales. Un plaisir, bien sûr ! Les notables Shukufuku, UNDEAD, New me, Halcyon, Tabun, Yasashii Suisei, Kaibutsu, HEART BEAT et Gunjou complètent la set list.
Pour le rappel, deux titres et beaucoup de générosité ferment ce premier concert. Butai ni Tatte et l’iconique Yoru ni Kakeru. Le groupe est tout sourire et prend ensuite le temps de remercier la foule longuement, alors que le générique de cette belle production défile derrière eux. Une deuxième date les attend certes le lendemain, mais il est clair qu’en un soir, Yoasobi s’est fait une place solide sur la scène live de la capitale britannique.
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: YOASOBI – STAFF & TOM PALLANT (IG)
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