The offsrping à the o2 arena : shot de nostalgie supercharged

Publié le 21 novembre 2025 par Unis Son @unissonmag

The Offspring a rassemblé l’O2 Arena sous la bannière de la nostalgie électrique à l’occasion de leur tournée SUPERCHARGED.

Londres était une bien belle étape de la tournée SUPERCHARGED, car The Offspring ne remplit pas n’importe qu’elle arène avec, mais bien la grande O2 Arena. Je dois l’admettre, je ne m’y attendais pas, non pas parce qu’ils n’ont pas la capacité de remplir la salle, au contraire, mais parce que j’ignore si le show a suffisamment changer pour ça. Force est de constater que oui. En tout cas, le public répond présent de bout en bout.

Leur première partie ? Simple Plan. La soirée est donc sous le signe de la nostalgie pour ma génération de millennials fans de skate punk et de sons catchys. On est très vite servis avec des tubes comme Shut Up!, Welcome To My Life ou What’s New Scooby Doo?, court mais à l’envahissement de scène par des pogoteurs sapés en Scooby plutôt satisfaisant. Le jeu de lumière est joliment travaillé et on voit le batteur faire un petit crowd surf. L’énergie s’entend mais ne ressent peut-être pas autant qu’on l’aurait voulu. Pourtant, après une heure d’un show qui se fini avec Perfect, on se laisse prendre par ce petit moment nostalgique qui ne fait que commencer bien sûr.

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L’entre-deux shows est assurée à l’Américaine, sauce punk piquante dessus. Dans la fosse, leur Gorilla-man, équivalent du Lapin de Green Day, va dans la foule et upgrade deux personnes des gradins au premier rang de la fosse. Un petit zeppelin au logo du groupe survole la salle, avec des caméras sur le public qui vont de la Kiss Cam à la Fuck You Cam. Le type de caméra change toutes les minutes en mode TikTok, la bande son avec et les commentaires pré-enregistrés se répètent un peu. Fini l’éternel playlist d’attente ! Place au spectacle constent ! Et j’oscille entre appréciation et ennui. C’est bien réalisé, mais est-ce que c’est pas un peu trop ? J’sais pas.

Le temps est passé vite et je ne me pose pas plus de questions sur cette intro. The Offspring sont en forme et envoie du bois dans tous les sens avec une setlist classique. C’est simple, il me semble que tout est dans le même ordre que la dernière fois. Quelques chansons de leur nouvel album, SUPERCHARGED, en remplaçent d’autres. Mais au fond, on s’en doute, ce nouvel album est aussi un prétexte à tourner hors des festivals d’été, ce qu’ils font toujours, pour le plus grand bonheur des fans et des nostalgiques des années 90-00s. La recette fonctionne, même avec plus que deux des membres originaux. La recette est efficace, même quand les tubes se répètent comme avant. Et la recette est bien mise en scène, alors pourquoi en changer ?

De Come Out and Play à Self Esteem, on passe par quelques notes un peu hautes pour Dexter Holland sur All I Want, de gros classiques (Staring at the Sun, Gotta Get Away), des nouveautés (Looking Out for #1, Make It All Right, Let The Bad Times Roll) et des medleys. Dans ceux-là on trouve Hit That et Original Prankster qui ne font qu’un mais aussi quelques hommages à leurs influences métal, entre deux gros squelettes gonflables, avec Electric Funeral, Paranoid, Crazy Train, et punk avec I Wanna Be Sedated. Cette partie était précédée de leur forts Hammerhead et Bad Habit où le groupe s’arrête pour parler un peu avant la dernière partie du morceau… Parce qu’en fait, ils sont assez bavards ! Scriptés, mais bavards et rieurs et ça fait plaisir à voir.

Un solo de batterie suffit à dégonfler les squelettes et à ramener un piano à queue blanc pour Gone Away… et pour Hey Jude. Cet hommage précède Why Don’t You Get a Job?, toujours efficace et qui reprend aussi les Beatles. Puis Pretty Fly (for a White Guy) résonne comme la star du show avant de fermer le set avec The Kids Aren’t Alright. Pour le rappel, You’re Gonna Go Far, Kid et Self Esteem terminent le job. Ça sonne punk, c’est très fun, c’est très encadré… mais peut-on leur en vouloir avec une tournée si chargée ? En tout cas, c’était une belle soirée. Calibrés, millimétrés, The Offspring, supercharged, sont putain d’efficace.


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