Them Crooked Vultures

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Columbia
Sortie : Novembre 2009

Décidément, à croire que ça va devenir une mode cette histoire ! Après les Black Crowes et leur imparable I Aint Hiding, c’est au tour des Queens of the Stone oupsss… des Them Crooked Vultures, d’y aller de leur petite tuerie disco-funk avec un “Gunman” inattendu et diablement groovy.

Une nouvelle fois, notre (Josh) Homme a su s’entourer ; Dave Grohl et John Paul Jones .. voilà qui en jette quand même un peu comme casting ! Surtout lorsqu’on sait la puissance de feu qu’il avait démontré avec le premier sur Songs for the Deaf, cette pierre angulaire du rock des années 2000 : puissance rythmique, mélodique et magie de ces petits riffs entêtants qu’Homme appelle “Robot Rock”, et que l’on retrouve ici sur la plupart des titres.
De la joyeuse expérience Eagles of Death Metal, Homme a su se souvenir des refrains pop-rock crétins qui vont droit au but, le temps d’un “Mind Eraser, No Chaser”. Mais c’est surtout de la collaboration avec le très imaginatif bassiste de Led Zep que ces Crooked Vultures tirent tout leur intérêt au détour d’un zeppelinien, “Reptiles”, d’un “Elephants” ou du très étrange “Caligulove”.
Sur “Bandoliers” on jurerait entendre Mark Lanegan au chant, c’est d’ailleurs peut être bien lui, nous ramenant aux plus envoutant des QOTSA.
Alors au final, d’où vient cette relative déception à l’écoute de ce premier album de ceux qui, lors du dernier Rock en Seine, se faisaient appeler, Les Petis Pois ?
Sans doute qu’avec une telle brochette de talents on se retrouve avec un album simplement bon, aux titres efficaces, mais trop marqués “QOTSA meet Led Zep” alors qu’on était en droit d’attendre de l’imagination des trois protagonistes, quelque chose de plus fou et de plus inédit.
Non, malheureusement pour les fans (dont je fais partie), la révolution cette année ne viendra pas du sieur Homme et de Them Crooked Vultures, mais bel et bien des australiens de Wolfmother.