Emmanuel Trep Kormann

mars 23, 2012

Obscur Etrange

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Central Control International
Sortie : Février 2012

Emmanuel Trep Kormann est un artiste pétri de contradictions. Le rap, James Brown, Coltrane et Wagner réunis dans l’obscurité de Obscur Etrange, un premier album intriguant, un voyage au coeur de l’expérimentation.

Le chanteur, songwriter, compositeur et producteur originaire de la région parisienne,Emmanuel Trep Kormann, a écrit ses premières chansons vers l’âge de quatre ans, avant de commencer des leçons de clarinette deux ans plus tard.
S’appuyant sur 20 ans de songwriting et d’expérimentation, Emmanuel a assemblé les pièces d’un album dans lesquelles se reflète le regard qu’il porte alors sur le monde qui l’entoure. C’est lors de ce travail quasi solitaire qu’est né Obscur Etrange ; un voyage inattendu à travers un univers riche et subtil, empruntant aussi bien au film noir qu’à la pop music.
Les voyageurs ont parfois besoin d’une terre d’asile, pour Emmanuel ce fut Central Control International, la base londonienne du compositeur et bassiste, Barry Adamson (Nick Cave and the Bad Seeds, David Lynch…).
« Le titre “Obscur Étrange” renvoie à l’ambiance générale du disque. Les plus vieux morceaux, comme “Racines” ou “Not A Changed Man”, ont été composés à une époque où je m’intéressais beaucoup aux musiques de films, etc. Je pense qu’ils pourraient être la bande originale d’un film un peu sombre, avec des personnages aux comportements un peu étranges… » Emmanuel ajoute : « C’est obscur (pas uniquement dans le sens de sombre, mais aussi avec l’idée d’ambivalence), et étrange. »
Le son d’Obscur Etrange porte aussi la trace de cette singularité. Pop baroque des 60’s, electronica, modern soul, industrial, évocations jazz, expérimental… c’est le son d’un artiste mature qui ne craint ni d’accepter ses influences ni de repousser ses propres limites. Cet album est en effet le fruit de l’expérience de son auteur.
On trouve deux invitées de choix sur Obscur Étrange ; l’animatrice de télévision, Audrey Chauveau, prête sa voix sur “Prélude”, tandis que la comédienne, Maïa Guéritte, rejoint Emmanuel le temps d’un duo sur “If Hope Is A Game”.
« L’espoir et la vulnérabilité sont les deux thèmes principaux du disque. Ce sont des questions universelles. J’ai voulu saluer les efforts auxquels les gens se livrent pour continuer de faire des choses bien, pour faire en sorte que certaines réalités soient un peu moins lourdes au quotidien.» explique le jeune homme.
Un artiste généreux, et un album éclectique au son tentaculaire.