Framix

Publié le 12 octobre 2012 par Zikaddict

octobre 9, 2012

Stuck In A Cruel World


Framix Production/Underdog Records
Sortie : Octobre 2012

Après avoir exploré des sonorités jamaïcaines, le multi-instrumentiste nantais, Framix, revient désormais à des sonorités plus 50’s et 60’s avec son troisième album, Stuck In A Cruel World. Le musicien se met en scène dans un film aux charmes surannés, où se déroulent mollement dix chansons au ton sépia, faites de bricolage musical et d’atmosphères cinématographiques. Un rayon de ciel qui fait du bien au moral… donc, à écouter en boucle le matin en allant au boulot.

Le chanteur/guitariste/tutti quanti, François Michel (aka Framix), a commencé son aventure musicale en 1998. Entouré de ses comparses (Antoine David à la batterie, Nicolas Tavernier au clavier, Kévin Gravier à la basse), ce bricoleur de sons et peintre d’atmosphères “oldies” légèrement déjantées, est passé maître dans l’art de la fabrication de mélodies lumineuses et riffs sautillants.
Avec son nouvel album, Stuck In A Cruel World, le nantais a construit un décor “cinémato-sonore” aux couleurs passées des années 50-60, et berce l’auditeur aux rythmes nonchalants de 10 titres aux sons saturés d’un auto-radio de vieille Chevrolet.
Pensé et fabriqué comme un film (avec des dialogues et des chansons montées comme des scènes de cinéma), ce troisième opus se présente également comme un vinyle, avec ces deux faces qui s’ouvrent respectivement sur “Car Scene #1″ et “Car Scene #2″ ; deux bandes sons qui nous projettent dans l’univers de Candy et Billy, jeunes tourtereaux à l’insouciance mystérieusement menacée…
Entre les deux, Framix nous balade au grés de ses fantasmes en technicolor et carton pâte, où les airs sautillants ska/reggae, les rythmes entraînants rockabilly, les samples indolents de “musiques des îles” et les vocaux légers, fluets et souriants de Framix, se mêlent à des relens de Old Virginia, de whisky frelaté, de gomina et vieux cuire craquelé.
Capturant à la perfection l’atmosphère candide et enthousiaste des années 50-60, Stuck In A Cruel World vous prend par les sentiments, fait de l’oeil à votre oreille, et vous colle la banane de la bouche aux cheveux.
En trois onomatopées : clap clap clap !!!