Soirée épique avec royal republic

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Adam Grahn, Royal Republic, au Den Atelier, Luxembourg, le 24 octobre 2016. (photos: Léa Fochesato)

Te raconter ce concert ne peut pas se faire sans te mettre dans l’ambiance de ma soirée entière… Une fois n’est pas coutume, comme on dit, je vais te raconter un peu ma vie, d’une part parce que ça me fait rire, et d’autre part parce que ce live report de Royal Republic a failli ne jamais voir le jour… #suspense.

Chouette, Royal Republic dans le club hypersympa du Luxembourg, Den Atelier. Je saute de joie, j’achète les places et attends ce 24 octobre avec une pointe d’impatience. Sauf que ce 24 octobre à 17h, je retrouve ma voiture avec une vitre en moins. La même vitre qu’on m’a cassée deux ans plus tôt… Voisine de celle cassée un an plus tôt. Oui, ma voiture se fait fracasser le côté droit une fois par an (rire sarcastique).

C’est la panique à bord et au fur et à mesure que les minutes passes, je vois mon concert sombrer. Il est 18h30, on a encore du temps mais sans vitre, on ne peut pas rouler… Heureusement, le garage est encore ouvert ! Et c’est un film collé sur la portière, à la place de la vitre, qu’on roule, sous la pluie, vers le concert. On ne rate finalement qu’une partie de Dinosaur Pile-Up, groupe à l’allure grunge et au son bien gras. Soulagement !

Trèves de mise en contexte. Les Dinosaur Pile-Up nous ont bien réchauffées mais sans nous transcender non plus. Une bonne entrée, comme le dit ensuite Tim Vantol, qui fait office de… salade ? Tim Vantol, donc, nous laisse une très, très, bonne impression. Seul avec sa voix et sa guitare, il transmet messages après messages, avec humour mais aussi sincérité, ça fait plaisir à entendre et à voir. Il parlera de la perte d’amis, mais aussi des migrants et de solidarité. Au niveau musical, on voit chez lui un Frank Turner bis, mi-punk mi-folk. On reparlera sans doute de lui.

21h30, le plat de résistance Suédois arrive enfin. La salle n’est pas pleine, malheureusement pour eux. Heureusement pour nous, ils sont chauds pour la dernière date de cette première partie de tournée. Entre petites vannes et riffs ravageurs, on s’y retrouve. Le concert est plus long que celui de Rock en Seine mais tout aussi chaleureux. C’est une qualité qu’on ne pourra jamais leur enlever.

Les temps forts ? Addictive en acoustique et l’invocation du Week-End Man. Les effets sons et lumières sont simples et efficaces, et le titre qui suit, explosif. On rit beaucoup aussi, notamment avec l’histoire qui n’a pas de chute d’Adam Grahn qui nous raconte une expérience en tant que prof de musique… On rit aussi devant leur interprétation du rappel Russe, en mode métal à cinq temps… Bref, on rit beaucoup. Le tout c’est de le vivre avec eux.

On en redemande toujours plus, du début à la fin. Et ils se donnent à 300% pour leur public, jusqu’à la dernière minute de Lonely Boy, deuxième chanson annonçant leur sortie de scène. C’est limite s’ils ne veulent pas rester encore un peu pour faire la fête. Et franchement, on est tous dans le même état d’esprit, surtout après le coup de la vitre ! On retient donc qu’il ne faut pas désespérer et que la soirée fut absolument épique musicalement et émotionnellement. On retrouvera les Royal Republic peut-être plus tard, en tout cas on a déjà hâte !

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