57th & 9th – sting

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Est-il encore utile de présenter la légende vivante qu’est Sting ? C’est simple, on l’adore. Encore plus quand il sort un nouvel album de rock. Appelé 57th & 9th, l’Englishman était à New York pour l’enregistrer. Il est maintenant disponible partout.

I Can’t Stop Thinking About You, le premier morceau, est punchy et pleine d’une belle énergie. On retrouve une forme de douceur et de résonnance dans les arrangements, sa griffe musicale. 50, 000 nous émeu, de par sa façon de chanter, mais aussi de son sujet. C’est la façon de Sting de rendre hommage à David Bowie, Prince, Lemmy… et on suppose qu’on peut ajouter Leonard Cohen, parti juste avant la sortie de cet album. Un grand artiste qui salut les autres grands partis trop tôt.

Down, Down, Down reste dans cette même veine. C’est assez calme et on se laisse porter. One Fine Day porte plus de sonorité américaine sans lâcher cette couleur que Sting apporte à chacun de ses titres. Pour s’accompagner, et pour composer, Sting s’entoure des meilleurs: Dominic Miller (guitare), Lyle Workman (guitare), Vinnie Colaiuta (batterie) et Josh Freese (batterie), pour ne citer qu’eux.

Pretty Young Soldier n’offre pas de changement d’atmosphère et dans l’ensemble on reste sur quelque chose de calme et d’apaisant. C’est Petrol Head qui va faire ce changement en étant plus piquant, plus vibrant. Comme un bon vieux Police. Forcément c’est notre coupe de cœur. Chaque chanson est une histoire et à une raison d’être. La voix de Sting porte chaque texte avec justesse et passion.

Heading South On The Great North Road, qui vient ensuite, est un vrai contraste après autant d’énergie. On se pose et on écoute une histoire sur fond de guitare sèche. C’est dépouillé, simple et efficace, car Sting est un grand conteur. If You Can’t love Me, fonctionne comme une spirale d’intensité. Petit à petit on est pris dans différents vertiges de passion, entre inquiétude et résolution.

On arrive aux deux derniers titres de cet excellent album. Notre deuxième coup de cœur c’est Inshallah, qui parle avec justesse de la crise des réfugiés tout en poésie, comme Sting sait si bien le faire. Le refrain est simple et l’émotion intense. Et puis on finit, déjà, avec The Empty Chair sur une magnifique petite berceuse tout à fait efficace. De bout en bout, on aura adoré cet album. Et toi ?

3 titres à retenir :

  • I Can’t Stop Thinking About You
  • Petrol Head
  • Inshallah

En écoute : I Can’t Stop Thinking About You