Bad Dylan dans une chantante odeur de sos pwa

J’avais mangé une bonne pelletée de nourriture indienne avant de me rendre à ce spectacle de type jungle-fever-on-a-Friday-night. Oui, je savais qu’il allait y avoir du griot et de la sos pwa, mais comment résister à un pain naan bien trempé dans du jus de pâte de cari et autres ultimes délices indiens? Voilà. Retour sur le lancement de Pogogo, nouvel album de Bad Dylan, à la Taverne Jarry, vendredi soir.

Bad Dylan dans une chantante odeur de sos pwa

ZE GROUPE / Photo: Marielle Normandin Pageau

En entrant dans ce délectable et très actuel bar de la rue Jarry, je me demande si je vais me sentir un peu rétro-futuristico-texturée, comme je m’y attendais tant. Eh bien tout de suite en pénétrant cette taverne lustrée, je me sens assez texturée dans le sens que ma digestion de la bouffe indienne me semble assez texturée merci. Puis, je me sens futuristico en buvant mon Perrier (de manière très assoiffée) avec une paille.

Il ne me reste plus qu’à me sentir rétro… Étant au fond de la salle avec une vue planante sur la scène (je salue mes 5 pieds 10 qui me fournissent une vue délectable en tout temps de la vie), j’aperçois le band «couleuré» avec des chemises funkys. Je regarde vers la gauche. Tout à coup, je vois le plus gros flash photo évènementiel de tout mon jet set life.

Bad Dylan dans une chantante odeur de sos pwa

IMMENSE FLASH / Photo: Marielle Normandin Pageau

Le photographe soulève le flash devant le membre du band qu’il veut photographié et BAM il prend la photo. En ce moment je ressens des sentiments inexprimables par rapport à ces photos. J’ai hâte de les voir, mais aussi, je suis nostalgique du moment où j’ai aperçu cet immense flash transportable. J’ai l’impression que je ne revivrai plus jamais un moment de surprise, de contentement ou de réjouissance comme celui-là.

J’essaie de ne plus me faire distraire par cet objet colossal et je prête attention au band. Il nous offre une gamme de beats texturés, comme mon bon tchomme Julien vous en parle ici. Ils performent Glace Tropicale (seul titre dont je me souvenais, car c’est le single qui est sorti avant le reste de l’album) et le public aussi semble la reconnaître et l’apprécier. Les moustaches et/ou chemises funkys et/ou souliers «vintaydges» me font sentir rétro. Suuuuuper!

Bad Dylan dans une chantante odeur de sos pwa

LE FUNK! / Photo: Marielle Normandin Pageau

Une heure plus tard, le spectacle est fini. C’était casual et chill; ce que le public voulait, après s’être bourré la fraise de griot. Après avoir mentalement dit mes au revoir télépathiques au photographe, je me dirige en arrière de cette succulente salle de spectacle afin de reconsidérer le griot. Je le regarde de manière texturée. Mon amie (imaginaire) voit mon regard et sent que je veux vraiment gouter à ce plat ensoleillé. Elle prend un pot de sauce maintenant vide et remplit ce pot de cette chaleureuse boustifaille.

Bad Dylan dans une chantante odeur de sos pwa

Me voici chez moi avec de bons souvenirs d’un flash photo transportable titanesque et de musique rétro-funk. En plus j’ai un «sac à toutous» de «bon mangé». Je vous dis MERCI THANK YOU.

Bad Dylan dans une chantante odeur de sos pwa

MERCI AU BAND / Photo: Marielle Normandin Pageau