Questions plus grandes que nature avec Claude Bégin

J’entre au café et j’enlève mes lunettes pleines de buée et d’humidité, printemps 2018 oblige. Je vois Claude Bégin et sa relationniste de presse assis sur le bord de la fenêtre. On commence l’entrevue après les présentations. Retour sur une rencontre funky avec Claude.

«Cette fois j’ai produit l’album à plusieurs endroits. J’ai été faire l’album à gauche et à droite, dont chez ma belle-mère en Floride, dit Claude. C’était vraiment cool. Ben mieux que de s’enfermer dans sa chambre.»

Ma question bien placée du moment: «Parmi ces places-là, laquelle t’a le plus inspiré pour ton album?»

«Ben justement changer de place comme ça c’est assez inspirant. Chez la mère à ma blonde en Floride, c’est la place où j’ai commencé l’album. Ça faisait longtemps que je devais commencer et quand j’ai commencé ça a été un moment super satisfaisant. C’était le moment le plus inspirant. Chez la mère à ma blonde.»

Comme je rencontrais Claude, je ne pouvais pas m’empêcher de parler d’émotions… Je lui ai demandé s’il y avait une toune qui le touchait vraiment sur son album Bleu Nuit; il est important de connaître les émotions de son interlocuteur.

«La main d’un ange, que je chante avec ma mère. Tout ça est parti d’une toune que ma mère jouait quand on était petits. C’est la toune où j’ai eu l’intention d’être le plus touchant, si on veut. Les arrangements de violoncelle qu’on retrouve sur cette chanson, c’est ce dont je suis le plus fier.»

Juste avant l’entrevue, j’ai regardé le clip de la chanson Avant de disparaître, pour la première fois. Clip à presque 740 000 vues sur YouTube, quand même. Un Claude nu amène beaucoup de vues.

«As-tu une idée folle de vidéoclip en tête que tu rêves de faire, mais que tu n’as pas faite encore?»

«Oui justement! C’est de quoi de très technique qui nécessite un niveau de compréhension élevé. L’histoire de tout nu, ça a vraiment fonctionné. Y’a du monde qui l’ont compris et d’autres non. Mon idée pour ce nouveau clip se trouve aussi à un 3e degré d’humour. On est là-dessus.» En tout cas je vais vous le dire: ça inclut des parties du corps, beaucoup de peau.

Tout bonnement, je demande à Claude qui est son mancrush du moment. Grosse question révolutionnaire, je sais! Voici ses réponses:

Québécois: Pour sa musique, sa personnalité et son audace: Hubert Lenoir. «Je rêve qu’il me suive sur Instagram. Je n’arrête pas de le props. J’ai de gros follow back mais pas de sa part!»

Hors-Québec: «On dirait que Jason Momoa me relaxe, tsé. Il a de bonnes valeurs de famille. Il sourit. On a déjà dit que je lui ressemblais. Je trouve pas, mais bon. Je prends le compliment, haha.»

Entrevue texturé

Suède ou jean?

«Suède. Je suis très confort, quoique ça respire pas tant que ça. Le jean je trouve ça trop simple et pas assez confortable.»

Papier parchemin ou papier d’aluminium?

«Papier d’aluminium, parce qu’on peut construire des choses avec.»

Comme des grills?

«Bonne idée.»

Cheveux ou peau?

«Idéalement les deux, mais on va dire peau parce y’en a plusieurs qui s’en sortent bien sans cheveux.»

Soupe aux pois ou potage vert?

«Potage.»

Mets-tu du revitalisant pour rendre ta chevelure plus douce?

«Oui, pas le choix. Sinon mes cheveux deviennent comme ceux d’Ogden

Nous développons peu à peu une amitié prometteuse. En voici la preuve. On peut voir la complicité qui se développe et la curiosité de Claude envers mon attitude remplie de swag.

Questions plus grandes que nature avec Claude Bégin

Complicité / Photo: Marielle Normandin Pageau

Ensuite nous jasons de bouffe (évidemment). Il me mentionne que le poulet, ce n’est pas son truc et qu’il n’aime pas les aliments qui donnent vraiment mauvaise haleine. «Mettons, quand y’a des gens qui viennent me rapper des verses dans l’oreille ( j’ai commencé à fredonner doucement Back to me de Eman X Vlooper ) et qui sentent l’ail, c’est pas cool. J’ai une phobie de ça.»

Es-tu sensible aux odeurs?

«Très. Je suis un nez. Lors de mon premier voyage en France, je suis allé visiter Grasse. Je suis allé dans une usine de parfums et apparemment y’a vraiment des gens plus «nez» que d’autres. Je suis dans cette catégorie. Je remarque aussi la couleur des yeux de tout le monde que je rencontre.»

Nous concluons cette entrevue en discutant de ses fameuses «moues».

Message à tous: Claude Bégin ne fait pas des moues. Il s’inspire du Blue Steel de Zoolander. C’est différent. À ne pas confondre.

Message aux journalistes: Claude Bégin ne fait pas des moues. Merci à tous!

Questions plus grandes que nature avec Claude Bégin

Moue ou Blue Steel? / Photo: Marielle Normandin Pageau