Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

Il y avait longtemps que l’on avait vu Jesse Mac Cormack sur scène pour interpréter ses propres chansons. La scène du Quai des Brumes était donc on-ne-peut-plus propice pour qu’on puisse regarder Jesse dans le blanc des yeux. Retour sur une soirée d’hiver avec un soleil comme ça:

Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

Jesse Mac Cormack/Photo: Élise Jetté

C’est avec No Other et en s’interrompant pour tousser que le musicien entame son spectacle. Ce soir, tout est permis. C’est Noël, comme en témoignent les lustres enguirlandés.

Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

Lustre noëlisé/Photo: Élise Jetté

C’est également un concert que certains ont décidé d’écouter de proche. Très proche. En même temps, si je me pogne un acouphène post-spectacle, j’aime autant que ce soit pour avoir entendu Jesse, l’oreille sur le speaker, comme cette fille-là.

Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

L’acouphène/Photo: Élise Jetté

Comme en témoigne cette même photo, c’est un show qui s’écoute avec n’importe quelle boisson. Une soirée inclusive.

On y entendra des pièces du EP Crush et du EP After The Glow, puis, quelques chansons qu’on ne peut pas trouver sur Spotify, mais qui serait sûrement dans notre recap de fin d’année si c’était le cas.

Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

Jesse Mac Cormack/Photo: Élise Jetté

Lorsqu’on parle de la basse on compare souvent l’instrument à quelque chose qui imite le battement d’un coeur, quelque chose d’assez invasif pour qu’on le sente dans tout notre corps. Après, le rythme devient soi. On devient le rythme et le corps bouge sans qu’on fournisse le moindre effort.

Si ce n’est pas une expérience que vous avez déjà vécue, il faudra commencer par un spectacle de Jesse Mac Cormack.

Ce gars-là, à droite, a probablement un torticolis depuis les évènements. Ça fait partie des risques à prendre.

Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

Le gars qui a bougé la tête de façon vive/Photo: Élise Jetté

On retrouve l’érudition de Jesse autant dans la distorsion des guitares que dans la délicatesse du piano. Il cultive le silence entre les sons et en fait un instant qu’on peut quasiment toucher.

Nombreux seront les spectateurs qui, attentifs, commanderont à nouveau le silence dans la petite salle pleine. À grands coups de schuuuuuuuut, la mouche volera à nouveau chaque fois. Parce que l’instant est riche, parce que le son qu’on veut entendre est là.

Du soleil en hiver avec Jesse Mac Cormack

Jesse Mac Cormack/Photo: Élise Jetté

Puis, la fin du show arrive. Plutôt rapidement. La prestation n’aura duré qu’une petite heure, rappel inclus, question de rendre l’attente encore plus grande avant le premier album complet de l’artiste. Comme quoi 2019 est déjà remplie de promesses.