Kirouac nous fait oublier ses problèmes techniques grâce au GURU

Publié le 18 janvier 2019 par Feuavolonte @Feuavolonte

Samedi soir, Kirouac et son fidèle acolyte Kodakludo, présentait en primeur Amos, un nouveau EP qui verra le jour le 1 février.

Ce EP n’est pas un hommage à la ville d’Amos, le «Berceau de l’Abitibi», mais plutôt à Amos Daragon, personnage fantastique crée par l’auteur québécois Bryan Perro. À la table d’accueil, on ne pouvait louper la référence.

La lecture existe encore chez les milléniaux / Photo: Camille Avery-Benny

Un spectacle gratuit en début d’année, pour découvrir un projet prometteur, il n’y a pas grand monde qui va dire non.

La soirée ne pouvait qu’être parfaite avec du GURU gratuit et à profusion.

Le réveil biologique et québécois / Photo: Camille Avery-Benny

Tous les éléments étaient réunis pour une soirée bien réussie n’eut été de la piètre qualité sonore lors de la soirée.

Car le plaisir de se retrouver dans la salle Picolo du théâtre Picolo était plus forte que la présence d’une monstrueuse araignée dans la toilette des femmes.

Une vraie créature fantastique digne de l’univers de Bryan Perro / Photo: Camille Avery-Benny

Disons les choses directement. Le son était à chier.

Ok, c’est dit.

Il y a beaucoup plus à retenir de la soirée que ce pépin, souvent récurrent dans le milieu des shows de musique émergente.

La soirée était pourtant vouée au succès. Une entrée en douceur avec les pièces Allez et Montmartre avec la présence remarqué de Franky Fade d’O.G.B.

Franky Fade, membre d’O.G.B. / Photo: Camille Avery-Benny

Par la suite, Gentils vilains, nous a permis de profiter de quelques envolées vocales de Kodakludo.

Malgré l’énergie que tentaient de transmettre Kirouac et Kodakludo à la foule, les problèmes de micro occultaient les efforts. La difficulté à bien distinguer les paroles et le son trop faible empêchait les spectateurs de lâcher pleinement leur fou.

À l’instar d’un prince, Kirouac a tout donné / Photo: Camille Avery-Benny

Les succès Bixi et Back on revigoré la foule, tout juste avant la présentation en primeur de leur nouveau projet de cinq pièces, Amos

Imaginez du GURU mélangé avec un son de haute voltige; ça aurait déménagé en calvaire. 

Déjà qu’il y avait deux boutchoux âgés d’au maximum 9 ans et demi qui courraient entre les jambes des alcoolos accotés au bar avant le spectacle.

Ce duo de boutchoux âgés a attendu la fin du spectacle pour s’accoter au bar / Photo: Camille Avery-Benny

Depuis la mi-décembre, il est possible d’écouter sur Bandcamp, Air, le premier extrait de leur EP. Un beau duo entre le jeune édenté Fouki et nos protagonistes. Personne ici ne sera surpris du succès de cette collaboration.

Mais maudit que c’est bon des collabos en vrai.

Déjà qu’Amos Daragon, c’est un peu trop lecture du primaire.

Parce qu’Amos Daragon, c’est cinq éléments. Pour ceux, comme moi, qui n’ont pas la référence, voici ce que Wikipédia en dit. Une vraie référence universitaire, ce site:

« Les éléments sont ceux de la Terre, de l’Eau, du Feu, de l’Air. Dans le tome 5, Amos Daragon découvrira cependant qu’il existe un nouvel élément représenté par le masque de l’Éther. Pour accroître la puissance magique des masques, à l’exception de celui de l’Éther, il doit également trouver quatre pierres spécifiques à chacun.»

Cinq éléments, cinq chansons sur le EP Amos.

Comme on dirait dans le monde médiéval de Bryan Perro, la table était mise.

Est-ce qu’on vous l’a dit que la soirée était commanditée par GURU ?

Qui accroche encore de nos jours ses clés après une lanière ? / Photo: Camille Avery-Benny