Rachel bloom, une belle personne au palladium

Publié le 04 juin 2019 par Unis Son @unissonmag

Rachel Bloom, Pete Gardner, Scott M Foster, Kat Burns at Palladium Theatre, London, 02/06/19 (photos iPhone: L.F.)

Le public de Londres est certainement fan de l’Américaine à l’origine de la série (culte à mon sens) Crazy Ex-Girlfriend. Maitenant que la série est terminée, Rachel Bloom y donne une suite originale avec une tournée de concerts. Retour sur son premier concert au Palladium.

Après tout la série se prête totalement à un concert et ça sort des typiques préquels/sequels et autres tentatives de faire vivre la marque. Les chansons de ce show sont iconiques d’humour, de sentiment, de personnalité. Bref, c’est sublime et le voir en live encore plus.

Comme je le disais plus haut, le public Londonien est d’accord et le fait savoir en hurlant à plein poumon dès que Bloom bouge, respire ou qu’une note se fait reconnaître (en environ 0,002 seconde).

C’est cent fois pire quand Pete Gardner et Scott Michael Foster font une apparition surprise juste à la fin du ‘premier acte’ sur The Math Of Love Triangle. Les fans sont hystériques et Bloom s’en amuse immédiatement. La repartie est puissante, piquante et exactement comme le ton qu’elle a donné à ses chansons.

Durant ce premier ‘acte’, car oui, au Palladium ils font des entractes pour les concerts, sachez-le, on s’amuse à voir Bloom passer de Sexy French Depression à I’m a Good Person, une de nos préférés, toujours en jouant avec son public qui, a priori ne la laisse pas toujours finir ses phrases ou notes.

Kat Bruns est aussi assez présente sur scène. Chorégraphe de la série, elle aide deux chanceuses du public à interpréter Friendtopia avec Bloom. Après un mini-cours de danse sur vitaminé, les amateurs se donnent à fond et on a droit à une grande bienveillance du public. Moment magique pour une chanson inoubliable.

Rachel Bloom, Pete Gardner, Scott M Foster, Kat Burns at Palladium Theatre, London, 02/06/19 (photos iPhone: L.F.)

Pour le deuxième ‘acte’ Gardner et Foster se font un peu plus présents avec quelques solos. I Love My Daughter (But Not in a Creepy Way) et l’indispensable Getting’ Bi pour le premier, et I Go To The Zoo pour le deuxième. Ensembles, ils reprennent aussi les Sports Analogies.

Mais revenons à Bloom. En plus des titres de Crazy Ex-Girlfriend, elle nous offre quelques-unes de ses anciennes compositions avec l’hilarant Jazz Fever et le presque punk Fuck Me, Ray Bradburry. Dans le même thème de chanson, ils reprennent Stacy’s Mom de Foutains of Wayne. Pourquoi? Parce qu’Adam Schlesinger, qui écrit beaucoup avec Bloom, est au piano depuis le début… et qu’il a écrit cette chanson.

Dans un autre registre, Bloom s’ouvre à son public assez personnellement en racontant quelques anecdotes mais aussi avec deux chansons assez sérieuses: The Darkness, parlant de dépression, et You Stupid Bitch, sur l’estime de soi. Celle-ci finit d’ailleurs le concert et est suivie d’une pluie d’applaudissement et d’une standing-ovation largement méritée. Si elle revient, on y retourne, c’est certain, parce que c’est une belle personne.


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NB: les photos sont prises à l’iPhone, au seul moment où je le pouvais ^^’