Quelques mots avec… johnnie carwash

C’est à l’occasion des live sessions du Crossroads Festival qu’on a pu rencontrer, en visio, et discuter avec le groupe originaire de Lyon, Johnnie Carwash. Le bonus de la semaine est donc notre petit entretien avec eux. Interview.

Unis Son : Comment ça s’est passé pour vous cette période de pandémie et de confinement ?

Manon : C’est bien passé, c’était long pour tout le monde. On ne pouvait pas répéter, on était chacun de son côté donc c’était un peu compliquer.

Maxime : Ça a fait un peu une grande pause dans le groupe, d’autant plus que tous les concerts étaient annulés, un peu vacances forcées, mais avec des conditions…

Bastien : Pas vraiment des vacances quoi.

Manon : Après ça a permis de pouvoir se poser un peu parce qu’on avait un rythme où tout s’enchaînait assez vite. Ça nous a permis de se poser, de réfléchir, et puis de composer de nouveaux morceaux. On n’avait plus trop le temps de ça. Chacun de son côté ça permet de réfléchir à la musique.

Bastien : Après, pendant l’été quand le confinement s’est arrêté, on a pu faire des maquettes et répètes, mais sans vraiment préparer de concert non plus.

Maxime : Et sur la fin de l’été, on a fait quelques captations live, notamment celle du Crossroads, des enregistrements, un petit peu de compo…

Bastien : Donc on a pu reprendre l’activité, mais sans faire ce qu’on a le plus envie de faire en ce moment, c’est-à-dire tourner.

US : En parlant de digital concert et du Crossroads Festival, comment ça s’est passé pour vous ?

Maxime : Ça a été sacrément pris en charge, ça a été super bien organisé !

Manon : Super professionnel !

Bastien : En fait nous, on s’est déplacés comme si on allait faire notre concert sur Roman-Sur-Isère, et on est arrivé, la salle était vide. Mais on a fait notre concert en gros. Et puis il y avait toute l’équipe vidéo qui était engagé par le Crossroads qui était là. Nous, on avait juste à faire notre set qu’on avait raccourci pour l’occasion.

Manon : Le plus dur de notre côté c’était de faire un set de treize minutes.

Maxime : Et de faire comme s’il y avait de l’énergie alors qu’il y avait personne en face de nous. On a quand même joué en condition de répétition. On n’était pas dans la salle devant la fosse totalement vide à regarder… Le vide quoi.

Bastien : On ne faisait pas semblant qu’il y avait du public non plus, heureusement ! (rires)

US : Est-ce que ça vous a donné envie de refaire ce genre d’expériences, de refaire des concerts digitaux ou des festoch digital ?

Bastien : Si c’est organisé comme le Crossroads, oui c’est cool.

Manon : Ouais, carrément !

Maxime : Ouais, en fait là on a fait une live session, mais à la place d’être dans notre local c’était sur une scène de concert.

Bastien : Parce qu’on a déjà fait des live sessions dans notre local.

Maxime : Voilà c’est toujours cool de faire une vidéo, mais bon on préfère quand même les concerts. Là, faute de mieux, en vrai c’était déjà super cool de juste pouvoir charger le matos, monter, démonter, faire des balances… on avait un peu oublié tout ça.

Bastien : Ça manquait un peu de sueur à la fin de la journée.

US : Et quels sont les prochains projets quand ils seront possibles à réaliser ?

Maxime : Le projet c’est de faire toutes les dates reportées. Et reprendre là où on en était dans la dynamique.

Bastien : Et de sortir un EP, une réédition vinyle d’un EP le 16 septembre.

Maxime : Très bientôt en fait !

Manon : ça, c’est quelque chose qu’on voulait faire avant. Et il y a eu le confinement, on ne savait plus si on allait le faire, et finalement on le fait, donc c’est cool.

Bastien : On passe au Crossroads et on passe aux iNOUïS de Bourges le 17 septembre.

Maxime : Ça va faire du bien, un vrai concert devant des gens assis masqués c’est mieux que rien !

US : J’imagine que vous avez écouté de la musique pendant le confinement, est-ce que vous avez une recommandation musicale à faire ?

Manon : Y’en a beaucoup, choisir un seul truc ça va être difficile …

Bastien : Alors si, un conseil musique de confinement, spécialement pour le confinement, ce sont les albums de Brian Eno. Je mettais ça sur les enceintes, pas très fort et je laissais tourner ça en fond. Ça permettait d’oublier la rue plus trop bruyante parfois.

Manon : Je crois que c’est pendant le confinement que j’ai découvert le premier album de Fontaines D.C.

Maxime : J’ai profité du confinement pour me vider les oreilles et je n’ai quasiment pas écouté de musique.

US : Je n’ai plus qu’une question, la plus difficile : quel est votre premier souvenir musical ?

Manon : Mon premier souvenir musical est assez simple. Le premier concert que j’ai fait c’était le concert de Lorie comme toutes les petites filles de mon âge (rires).

Maxime : Pour moi je pense que c’est d’avoir mis des vielles casettes dans la voiture de mon père, notamment Jump de Van Halen et une vielle compile de rock’n’roll mais qualitative. Elle s’appelle Splish Splash.

Bastien : Et moi c’était dans le salon de ma mère qui a mis, je crois le premier album de Franz Ferdinand, celui où il y a Take Me Out. Je me souviens, c’était pas à fond mais c’était fort pour ce que ma mère écoute d’habitude. Je me souviens très bien que le salon était immense et que je sautais partout.

On remercie encore chaleureusement le groupe qui a bien voulu répondre à nos questions. Vous pouvez revivre leur session grâce au replay juste en dessous.


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