C’est très éclectique aujourd’hui. Pop franco-tunisienne, pop urbaine et de l’électro punk sont au programme. Flash.
DÉLIVRANCE – NAWEL BEN KRAÏEM
L’artiste franco-tunisienne Nawel Ben Kraïem chante sa Délivrance, un nouvel album inspiré et inspirant. En arabe, français ou anglais, la compositrice se fait plaisir et se chante elle-même. Les touches électros ici et là n’étouffent ni les paroles ni les inspirations plus aériennes que l’on peut trouver sur L’Absent ou Révolution des figuiers (Ala jalek). Avec sa voix, Ben Kraïem impressionne. Agile et à l’aise, elle se confie, montre ses convictions, chérit ses racines, et nous rend humbles. Superbe de bout en bout, cet album oscille entre tradition, rock et pop urbaine sans jamais décevoir.
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DIE, MOTHERFUCKER! DIE!!! – APPLE JELLY
Entre disco, électro et punk limite hardcore, Apple Jelly surprends, c’est le moins que l’on puisse dire. Die, Motherfucker! Die!!! est le troisième album du groupe lyonnais. Sorte de résurrection, l’album a été conçu en 2013 et a connu les scènes bien avant de naître cette année, 2020, et marque, de fait, le retour du groupe. Pourtant, tout ça sonne très actuel et on applaudit la performance. Bien sûr, musicalement c’est spécial. Un petit côté futuriste se dégage de l’ensemble et on apprécie l’envergure cinématographique qui suit.
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OXYZ – SQUEEZIE
Si ce genre n’est pas notre spécialité, on ne pouvait pas passer à côté de ce petit séisme. Le tout premier album de Squeezie, Oxyz, est là, et on doit dire qu’il est plein de bonnes idées. Pure pop urbaine francophone, le concept est ce qui nous plaît le plus. La société (fictive) Oxyz propose une thérapie dont l’album est le résultat. La musique à forte dose d’autotune, c’est ce qui nous plaît le moins. Ce sont les paroles profondément intimes et à la portée universelle (Tout, Guépard…) qui sont la force de la majorité des titres. Évidemment, doté d’humour aussi, le tout marque un bon début.
En écoute :
Inia – Nawel Ben Kraïem
Walking Bass – Apple Jelly
Servis – Squeezie ft. Gambi