Flash : the darkness / deap vally / idles

On aurait pu passer notre week-end entre Ambiance Skandal et Trei Degete (et en vrai, pourquoi pas), mais on avait aussi d’autres petites pépites à se mettre sous la dent, moins pop et plus bourrins. Flashes.

MOTORHEART – THE DARKNESS

Un glam rock taché à l’huile de moteur, c’était ce qu’on voulait, c’est ce qu’on a eu. À défaut de nous surprendre The Darkness nous réjouit et nous conquit, une fois encore, avec ce nouvel album Motorheart. Flamboyant et vif comme on les aime, le groupe se permet quelques élans un peu plus sombres qui nous plongent dans une ambiance combat de fin de niveau à la fois énigmatique et cathartique, notamment avec Welcome Tae Glasgae, Motorheart et Speed of the Nite Time.

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MARRIAGE – DEAP VALLY

Les deux voix éclatent ensemble sur le rythme effréné qui les précède. La guitare semble vouloir décaper l’ensemble de notre intérieur avec Perfuction et la batterie lui donne du poids. Marriage, le nouvel album de Deap Vally, est particulièrement satisfaisant. Propre mais pas trop, on sent toujours l’inspiration vieux rock et garage du duo autant que ses explorations plus récentes, électro et pop, qui restent discrètes. Dans le même temps, elles se libèrent des contraintes et ouvrent cet opus à la collaboration. Billions, I Like Crime, I’m the Master et Tsunami font partie des incontournables. Un bel album à ne pas manquer.

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CRAWLER – IDLES

FLASH : THE DARKNESS / DEAP VALLY / IDLES Avec une intro qui monte crescendo vers l’épique et l’inquiétant, IDLES nous fait plonger soudainement dans un punk sans complexe. Avec CRAWLER, le groupe se retrouve lui-même, sans céder à l’attente. Ils emmerdent le monde, ils vivent et leur musique organique s’étend plus loin que les quatre murs entre lesquels on l’écoute. Très sombre, c’est un album qui prend son temps. Mais tout n’est pas que distorsion, comme le montrent les superbement doux The Beachland Ballroom et Progress. IDLES ont une façon bien à eux de nous faire méditer. On est complètement dedans.