Secret History

World That Never Was

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Le Grand Magistery
Sortie : Mars 2010

My Favorite, ça vous dit quelque chose ? Non ? C’est bien dommage, mais heureusement, vous pouvez vous rattraper avec Secret History, c’est-à-dire les mêmes gugusses, mais en encore mieux. Alors, si vous aimez la pop façon Stereolab ou The New Pornographers, jetez-y vous les yeux fermés… et les oreilles grandes ouvertes !

On jurerait un side-project de Belle & Sebastian, ou au moins groupe de Grande-Bretagne, pourtant Secret History vient -bel et- bien de New York.
Formé autour de vieux potes de collège, notamment le compositeur Michael Grace, le groupe puise d’abord son inspiration dans la new-wave des Smiths, de Bowie, de New Order et tout le tralala.
Mais dans les faits, les premiers efforts de My Favourite n’utiliseront jamais les synthétiseurs et boîtes à rythmes de leurs aînés.
L’album, World That Never Was, s’inscrit d’ailleurs dans la droite  lignée de ce qu’ils faisait sous leur ancienne appellation : de la pop rafraîchissante, mélodique, idéalement produite. Avec de magnifiques  ballades comme de bons tubes catchy. Et surtout une voix, celle de Lisa Ronson, douce et poétique, dont le charmant vous ferait oublier une Zooey Deschanel, rien de moins.
Quant aux instruments, aucun se met sauvagement en avant, et tous s’embriquent magnifiquement comme des lignes de Tetris, mettant en avant la mélodie.
Au rayon des très bons titres, vous aurez les enjoués “Johnny Anorak”, “Death Mods”, “My Life with the Living Dead”, ou les placides “God Save the Runaways” et “Our Lady of Stalingrad”.
Ni trop sucrés, ni trop doucereuses, toutes les pistes possèdent un réelle chaleur enthousiasmante.
Un optimisme velouté qui perdure jusqu’à la fin du disque rendant ainsi l’écoute très agréable.
Cet album est à mettre entre toutes les mains et mérite assurément votre attention.
S’il est malheureux que le groupe ait une renommée trop faible, vous n’aurez que plus de plaisir à faire partie des rares privilégiés.