Rock En Seine – Episode 1

Arctic Monkeys, Rock en Seine, Paris, 22 août 2014. (photo: Léa Fochesato)

Arctic Monkeys, Rock en Seine, Paris, 22 août 2014. (photo: Léa Fochesato)

Date : 22 août 2014

Lieu : Domaine de Saint-Cloud, Paris, France

C’est la journée de démarrage de cette onzième édition de Rock En Seine, pleine de promesses avec son affiche haute en couleur. Cette année, avec son thème cosmique et sa soucoupe volante écrasée dans le parc de Saint-Cloud. A peine le temps de s’installer aux barrières de la grande scène que le festival démarre en grande pompe.

Même si on aurait voulu voir Volbeat, leur annulation permet à Cage The Elephant de prendre la grande scène d’assaut. Un bon rock’n’roll survolté pour le plus grand bonheur des fans. Coup de cœur complet grâce à cette petite folie de Matt Shultz, sans doute fils d’Iggy Pop. C’est l’ouverture. De quoi poser de beau sourire sur les fans d’Arctic Monkeys posés aux barrières.

On enchaîne ensuite avec Gary Clark Jr.. Bien que le musicien soit un virtuose de la guitare on regrette qu’il n’occupe pas plus l’espace que ça. On regrette aussi le réglage de la basse, beaucoup trop fort aux premiers rangs, de quoi nous rendre même malade. Dommage. De l’autre côté sur la scène de la Cascade se sont les Wild Beasts qui semble conquérir ses fans à coup de clavier. Trop loin pour en savoir plus, c’est Jake Bugg qu’on attend.

Jake Bugg, Rock en Seine, Paris, 22 août 2014. (photo: Léa Fochesato)

Jake Bugg, Rock en Seine, Paris, 22 août 2014. (photo: Léa Fochesato)

Quand il arrive le public se divise en deux catégories de personnes : les fans et ceux qui connaissent seulement son nom. La surprise pour ceux-là c’est d’entendre de la folk-country sur scène. C’est dynamique et dansant mais on regrette là encore un manque de mouvement. Certains préférerons donc aller voir Crytal Fighters sur la scène de l’Industrie.

Commence ensuite la légende vivante du festival : Blondie. On regrette qu’ils ne passent pas sur la Grande Scène plutôt que sur la Cascade. Debbie Harry et les siens auront quand même réussit à envoyer leur son à travers la plaine et à faire bouger un peu tout le monde. On aurait voulu en voir plus mais impossible de partir. Et avec ça, la pluie.

Surtout qu’arrive nos chers Suédois : The Hives. On les connait par cœur et pourtant impossible de manquer ce show d’une puissance incroyable. Avant de repartir pour le Reading et le Leeds festival, les cinq gaillards embrasent la grande scène du festival parisien. Malgré quelques coupure micro, c’est le grand spectacle que l’on connait bien mais dont on ne se lasse jamais auquel on assiste. Comme d’habitude, l’ambiance est au maximum et personne ne regrette le déplacement. Même la pluie s’est arrêtée pour eux!

The Hives, Rock en Seine, Paris, 22 août 2014. (photo: Léa Fochesato)

The Hives, Rock en Seine, Paris, 22 août 2014. (photo: Léa Fochesato)

Mais elle ne reprendra pas non plus pour le clou du spectacle : les Arctic Monkeys. Avant de les voir on observe que le public de Die Antwoord est aussi déjanté que le groupe. Mais retour aux Anglais. Même de loin on observe que la scène aurait du être plus occupée, surtout avec l’avancée dans le public. Pourtant, Alex Turner ravi ses fans en quelques riffs et déhanchés sensuels. La plaine danse et chante ravie de voir le phénomène du rock britannique sur scène. Et leur show n’a pas à rougir face aux autres, bien que l’on aurait préféré plus d’interaction groupe-public.

Tout ceci offre un beau combo de pur rock qui fait l’unanimité. On rentre chez soi tant bien que mal, les transports en commun se faisant rare à une heure si avancé de la nuit. Mais les oreilles encore pleine de riffs et les yeux de stroboscopes, on ne regrette rien et on attend le lendemain avec impatience. Et pour ceux qui n’ont pas pu assister à tous les concerts: séance de rattrapage avec Culturebox!

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