Playlist de la semaine 2024 #9

La playlist de cette semaine a une aura mystérieuse. Sombre, mais pas sinistre, elle laisse juste assez de place à la lumière. En écoute.

D’abord, direction le Japon avec une basse qui vient des abysses et une voix à la texture à tomber. Et je tombe vite. OK de SATOH est un énorme coup de cœur dont les deux minutes sont à écouter en boucle. Avec des textures tout aussi marquées, le nouveau single de The Mysterines, Stray, est une vraie réussite captivante, autant en live qu’en studio d’ailleurs. Les riffs sombres et la saturation perdurent avec le très fun Vibrator de The Baby Seals, parfait pour un petit pogo. Et histoire d’enfoncer le clou, on retrouve l’énergie folle de Mikki Wood sur Two Times in a Moment.

- - - - Besoins de plus de playlists ? On a ce qu’il faut.

Des riffs grisants, toujours dans cette aura mystique, sont ceux de Volere par le groupe Lituanien Twin Dive. La passion frappe sur le refrain écorché. Puis, les basses de Baula prennent la suite naturellement avec mercury in retrograde. Le contraste basse-voix me plait particulièrement ici. Pour Sundozer, le rythme ne faiblit pas avec Still Life, porteur lui aussi de morceaux mystérieux dans un écrin rock. Pour explorer les genres, il faut se tourner vers le très entêtant Pull The Plug de PIXIEPUNK. Du punk à la pop et au rap, l’atmosphère reste inquiétante.

Pollyanna Blue recherche sa force intérieure et la fait exploser sur Strong Enough. C’est pour moi un titre motivant et qui invite à glisser sur des tons plus calmes. Et justement, voilà It Goes Quiet de Razor Braids – un peu plus lumineux que le reste, j’y trouve quelques jolies ombres. Plus doux encore, les Bad Flamingo sont de retour sur le blog. Cette fois, c’est avec Fast, et bordel, que j’aime ce chant ! Pour finir la playlist de la semaine, je fais confiance à Ilya Popenko et sa voix d’un autre monde, sur le titre The Horse is not Mine. Cette expression en russe signifie à l’origine ‘Je n’ai rien avoir là-dedans’ – mais le jeu des mots et la traduction la change en un titre fascinant. Sombre, mais pas sinistre.